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Vers la Lune.

Déjà dans le brouillard une nuit d’amertume
Comme le marin le fait pour le phare qui s’allume
J’avançais à tâtons comme à mon habitude
Je suivais la lueur blafarde de la lune


Celle-ci m’a emmené vers les cieux déchirés
Vestiges d’un espace aux confins ravagés
Les débris de poussières d’étoiles jonchaient le vide
Et s’engouffraient en moi d’une torpeur insipide
Plus j’avançais alors plus mes pas étaient lourds
Trop lourds de ce combat à affronter les jours
Je ne suis qu’un humain il serait prétentieux
Que je parvienne un jour à m’estimer heureux


Les dieux du tout du rien ont bien fait leurs boulots
Plus d’espace serein et si près l’échafaud
On s’essouffle à garder l’étincelle de vie
A prendre en son entier ce qui nous réunit
Par les conflits stellaires des dieux du temps jadis
Si l’univers est plat bientôt le précipice
Il n’est pas de coutume d’appeler un homme un homme
Etant à tout de rôle Alyzée ou Cyclone


Et puis la redescente et le sol si dur
Et mon cœur qui supporte ce qui fût nos blessures
Et cette gravité qui vient de haut en bas
Cette force agissante et qui ne fait débat
Nous replace en son sein dans notre condition
D’animaux supportant le poids de l’attraction
Et sur le sol lunaire, j’ai laissé mes erreurs
Que je regarde en coin dans le rétroviseur.



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